Le bassin versant du Lez est soumis au climat méditerranéen et donc à des épisodes pluvieux intenses survenant principalement d’août à octobre. La violence et la soudaineté des précipitations de types « épisodes cévenoles » imposent la plus grande vigilance.

Un Plan de Prévention du Risque Inondation (PPRI) a été mis en application sur le bassin versant par les DDT de la Drôme et du Vaucluse en décembre 2006.

Ce document a pour but de garantir la protection des personnes et des biens contre les inondations en limitant et en réglementant l’urbanisation dans le lit majeur du Lez. Il prescrit des contraintes en matière d’urbanisme dans les secteurs exposés à une crue centennale. Ces règles sont plus ou moins restrictives suivant l’intensité du risque inondation auquel la zone concernée est exposée (fort, moyen, faible).

Les inondations sur le bassin versant du Lez sont la plupart du temps de courte durée mais leurs conséquences peuvent être aggravées par des phénomènes de transport solide ou de formation d’embâcles, notamment au niveau des ouvrages (ponts notamment).

En octobre 1993, l’événement pluvieux s’est étalé sur plusieurs semaines et a conduit à la plus importante catastrophe de ces dernières décennies. L’étalement dans le temps des précipitations associé à la formation d’embâcles ont engendré des dommages conséquents. Le bilan humain et économique a été lourd : 2 personnes ont perdu la vie et le coût des dégâts s’élevait à près de 15 millions d’euros.

Rappelons que 9000 personnes se situent en zones inondables soit environ 18 % de la population totale du bassin versant. Trois communes sont particulièrement touchées : il s’agit de Valréas pesant pour 45 % de la population en zone inondable, Bollène pour 19 % et Grillon pour 5 %.