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Améliorer la qualité de l'eau
Les sources de pollution des eaux superficielles et souterraines sont diverses : rejets domestiques (STEP, Assainissement non collectif…), rejets vinicoles et industriels, traitements phytosanitaires effectués par l’activité agricole mais également par les collectivités (espaces verts, lessivage des voiries) et les particuliers (jardins)…
D’après l’état des lieux initial réalisé en 2014 pour le Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE) 2016-2021, seuls le Lez amont, et le Talobre sont en bon état. Les principaux affluents du Lez et le Lez aval sont en état écologique moyen.
Un véritable enjeu de reconquête et de non dégradation de la qualité de l’eau existe donc sur une majeure partie du bassin versant.
Un grand pas a déjà été fait dans le cadre du contrat de rivière (2007-2012) avec la construction d’une dizaine de stations d’épuration. Cela s’est traduit à partir de 2014 par une amélioration du bilan de l’oxygène et des nutriments (et donc des matières organiques et oxydables). Toutefois, des réseaux unitaires (collectant les eaux usées domestiques et les eaux pluviales) subsistent et génèrent de trop nombreux déversements lors d’épisodes pluvieux.
Par ailleurs, la reconquête de la qualité de l’eau ne pourra être atteinte qu’avec une diminution d’utilisation ou un meilleur usage des produits phytosanitaires. Le bassin de Valréas (sous bassins de la Coronne et de l’Hérin) concentre les principaux enjeux vis-à-vis des pesticides à la fois dans les eaux superficielles et dans les eaux souterraines.
Pesticides
Les pesticides sont le plus souvent toxiques pour les organismes aquatiques, et nocifs pour l’homme. Ils peuvent persister dans l’environnement (air, sol, sédiments, eau) pendant plusieurs dizaines de jours, plusieurs mois, voire plusieurs années.
La diffusion des produits phytosanitaires dans l’environnement peut se faire non seulement au moment de l’application (pollution diffuse), mais également lors du remplissage ou du rinçage des appareils de traitement (pollution ponctuelle). Elle touche tout particulièrement les petits cours d’eau, présentant des débits d’étiage faibles et, de fait, un pouvoir de dilution réduit.