Lors de l’élaboration du contrat de rivière, le bassin versant du Lez présentait un manque de données qualitatives et ne faisait l’objet d’aucun diagnostic précis de la qualité physico-chimique et biologique de ses cours d’eau. Il est donc apparu important de réaliser dans le cadre de celui-ci un suivi pluriannuel de la qualité des eaux du Lez et de ses affluents. Ce dernier a été mené durant les six années du contrat (2007 à 2012 inclus) et durant les années suivantes, grâce à 37 stations de mesure.

La localisation des stations reste fixe d’une campagne à l’autre mais leur nombre a toutefois fortement diminué depuis 2013.

La liste des stations a été revue à la baisse pour ne garder que les plus intéressantes au regard des résultats des 6 années précédentes. Le réseau du SMBVL en compte désormais 7.

L’historique des suivis depuis 2007 a permis d’affiner la méthode d’analyse de la qualité des eaux en identifiant les points critiques sur le territoire du Lez. Les 7 stations de suivi permettent désormais de réaliser des interventions plus ciblées.

Sont réalisées au cours de l’année :

• 4 campagnes physico chimiques (Oxygène dissous, nitrates, phosphore,…).
• 1 campagne hydro biologique (invertébrés et diatomées)

Sur certaines stations, 4 campagnes sont réalisées pour rechercher les métaux lourds.
 

Les prélèvements sont réalisés par le SMBVL, analysés par un laboratoire puis interprétés par le SMBVL.

L’ensemble des données recueillies s’ajoutent alors aux mesures des 2 stations officielles présentes sur le bassin versant du Lez et gérées par l’Agence de l’eau Rhône Méditerranée (Station de Taulignan la Caillonne et de Mondragon).
 

Les informations tirées permettent de répondre aux attentes de la DCE 2000/60/CE qui impose aux Etats membres la mise en place de programmes de surveillance permettant de connaître l’état des milieux aquatiques et d’identifier les causes de leur dégradation.